Voyage en 4 actes :
Acte 1 : Prague (République Tchèque)
Acte 2 : Vienne (Autriche)
Acte 3 : Bratislava (Slovaquie)
– Acte 4 : Budapest (Hongrie)

Encore deux heures de bus entre Bratislava et Budapest et me voilà, arrivé à la dernière partie du voyage.

La monnaie locale est le Forint Hongrois (HUF) et s’échange aux alentours de 400 HUF pour 1 euro. Certains endroits pour touristes acceptent l’euro, mais en utilisant des taux de conversion totalement abusés tels que 1 euro = 300 HUF.
Un conseil : payez en monnaie locale.

Ma première impression en parcourant la ville est la suivante, c’est une fusion des trois capitales précédentes.
En effet, la cité est grande et laisse tout de suite entrevoir son potentiel.
Budapest est composée de deux anciennes villes, Buda a l’ouest avec le mont Gellért surplombant la ville, et Pest a l’est.

Les monuments

La ville regorge de belles choses à découvrir, et est relativement bien entretenue.
Une des places fortes à faire est « Le Bastion des Pêcheurs », situé en haut du mont Gellért. Les bâtiments et la vue sur Pest sont remarquables.

Vue sur le parlement

Activités

Budapest est la ville avec laquelle je me suis senti le mieux pour faire des activités.

Pour commencer, je voulais rattraper le concert non réalisé à Vienne par manque d’anticipation. Étant assez friand de musique classique et un grand fan de l’orgue, la destination idéale pour moi était la Basilique Saint-Étienne de Pest. Un édifice néoclassique monumental possédant une immense coupole finement décorée.
Chaque mardi, un concert d’orgue y est joué pour environ 11 000 HUF (26 euros). Une heure trente de musique de qualité dans un endroit somptueux !

Changement complet de sujet, la Hongrie est un des pays qui a subi de plein fouet l’Holocauste. On peut découvrir certaines histoires douloureuses en visitant la Grande synagogue.
En quelques semaines, 600 000 juifs ont été tués sur les 800 000 que comptait le pays, et ce, seulement après l’arrivée des Nazies au pouvoir du pays en 1944.
Une visite guidée (en français ! ) est proposée avec tous les tickets d’entrée et m’a permis de découvrir dans les grandes lignes la religion Juive que je ne connaissais pas du tout. C’est très enrichissant.

Kippa obligatoire pour les hommes dans les Synagogues !

Sur une note un peu plus joyeuse, et pour se relaxer après plusieurs jours de visite et de marche intense, les thermes sont immanquables.
Dans un gigantesque parc en pleine transformation au nord de la ville, on trouve les bains Széchenyi, un complexe thermal qui possède plusieurs bassins dont un grand en extérieur avec une eau avoisinant les 38°C, rien que ça ! Avec une température fraiche de l’air, des vapeurs s’échappent de l’eau, c’est un vrai moment de détente !

Nightlife

Budapest est aussi connu pour sa vie nocturne.
Comme j’ai pu faire précédemment, impossible pour moi d’esquiver certains lieux incontournables pour boire un verre.
Malheureusement, je n’ai pas trouvé dans ma chambre d’hostel des personnes partantes pour aller y faire un tour, c’est alors solo que j’irai.
C’est une sensation un peu bizarre, le « forever alone » qui va se prendre un verre, mais bon, quand il n’y a pas le choix, il faut y aller !

Les « Ruins bars » sont les endroits idéaux, c’est un quartier coté Pest où des bars se sont installés dans des immeubles à l’abandon. Ce sont principalement des immeubles d’habitation et des anciennes usines abandonnées après la chute du communisme.
Au programme : murs pleins de tags, lumière fluo et décoration déjantée.

D’ailleurs tous les soirs, un « pub crawl » est organisé afin de réunir des personnes solo (ou pas) et d’aller tester la fête à plusieurs. J’ai pu tester et c’est relativement sympa, il ne faut pas avoir peur d’aller voir les gens, tout le monde vient pour se rencontrer et faire la fête !

Conclusion

Budapest est une capitale qui présente plein d’intérêt.
Il y a beaucoup de choses à faire et ça peut convenir pour toutes les tranches d’age et envies.
J’ai cependant trouvé les prix élevés, on est en dessous de Paris évidement, mais ça reste bien supérieur aux prix que j’imaginais compte tenu du Smic local et du niveau de vie du pays.
L’ambiance est bonne et j’ai trouvé l’atmosphère sécurisante.

Conclusion des 22 jours

Ce fut pour moi le premier voyage en mode « backpack », avec plein de nouvelles expériences comme les auberges de jeunesse, l’enchainement de plusieurs pays, l’autonomie et liberté ultime.
Même après avoir essayé de penser mon sac depuis longtemps pour être apte à toute situation, on se rend compte sur le terrain que plein de choses ne vont pas.
Des articles que l’on n’utilise pas du tout ou que l’on aurait dû prendre de meilleure qualité (merci ma brosse low cost qui craque au bout de 10 jours ! haha).

Bien qu’il soit parfois compliqué de faire les choses entièrement solo, il y a une fierté à les réaliser.
Et plus que cela, j’apprends à apprécier les faire seul, à faire pour moi et rien que pour moi. Cela n’a finalement pas d’équivalent.
Je continuerais à voyager à plusieurs, mais je continuerais à voyager seul pour la liberté ultime.

Vidéo

https://youtu.be/DfQ5R_996NQ